LES CHEMINS DE LA HAUTE VILLE

ROOM AT THE TOP

Un film de Jack Clayton
SYNOPSIS

Joe Lampton arrive dans une petite ville industrielle du Yorkshire avec l’ambition de gravir rapidement l’échelle sociale. Il décide ainsi d’entreprendre la conquête de Susan, la fille unique de l’homme le plus fortuné de la ville.C’est alors que Joe fait la connaissance d’Alice, une femme mariée qui devient sa maîtresse et avec qui il entretient une relation passionnée…

Avec Laurence Harvey, Simone Signoret, Heather Sears

Angleterre, 1959, 1H58, Visa: 22179

Festival de Cannes 1959Prix d’interprétation féminine

Bafta Awards 1959 : Meilleur Film, Meilleur film britannique et Meilleure Actrice

Golden Globes 1960 : Prix Samuel Goldwyn

Oscars 1960 :Oscar de la meilleure actrice–  Oscar du meilleur scénario adapté

TÉLÉCHARGEMENT
Bande-annonce DCP Bande-annonce WEB Photos Affiche Revue de Presse Dépliant

VERSION RESTAURÉE 4K

SORTIE LE 16 OCTOBRE

«  Le film britannique le plus important des années 50. »

Georges Sadoul

« Les chemins de la haute ville surprend par le regard frontal que l’Anglais Jack Clayton posait en 1958 sur amour, sexe, argent. Le réalisateur filme comme jamais les scènes charnelles avec une tension érotique inédite, signifiant par ses partis pris et dans l’intrigue même, cette Angleterre changeante d’après-guerre, l’histoire se déroulant à la fin des années 40.

Le film tressaille de toutes les fibres physiques et mentales de son personnage, jeune homme ambitieux issu du prolétariat, bien décidé à faire un rapide saut de classe. Fraîchement débarqué dans une ville moyenne comme employé à la mairie, Joe Lampton ( Laurence Harvey) jette son dévolu sur Susan,  la fille du plus riche industriel de la ville, a priori inaccessible, cherchant à s’élever jusqu’à la haute société.

Loin de tout sentimentalisme et facilité bien-pensante sur la classe ouvrière,  Jack Clayton décrit un personnage complexe, idéaliste et cynique, tendre et féroce, aimable et détestable. Rien que de très banal, jusqu’à ce que le jeune homme croise Alice, bourgeoise mal mariée de dix ans son aînée, dont il découvre, ébloui, la tenace beaut ». Simone Signoret, qui fut oscarisée pour cette prestation, est au-delà de toutes les performances, à un moment où la femme et l’actrice ne font plus qu’une, sûre d’elle et de toutes les désillusions endurées.

Le regard océanique de Signoret dépasse et engloutit toutes les considérations de réussite, de possible ou d’impossible. Les cailloux que le jeune homme a semés sur le terrain mesquin des trafics sociaux ont pourtant atteint la taille d’énormes embûches barrant le chemin à l’amour fou. Il obtient au moment où il n’en veut surtout plus ce qu’il souhaitait si ardemment au début. Son désir d’hier assassine son désir d’aujourd’hui, ses velléités de la veille condamnent ses certitudes de demain. Le temps l’a piégé. Ne lui reste que le souvenir de l’extraordinaire visage de Signoret, son étrangeté insoumise, entre beauté, bonté et lucidité. »

Isabelle Potel 

JACK CLAYTON

 Les chemins de la haute ville(Room at the Top) est le film qui lance tardivement la brillante carrière de Jack Clayton. Ce premier film arrive alors qu’il officie au sein du cinéma anglais depuis 25 ans à divers postes : enfant acteur, garçon de course, monteur, puis assistant-réalisateur et producteur, avant de réaliser son premier court-métrage : The Bespoke Overcoat(1956) basé sur l’adaptation théâtrale (1953) que fit Wolf Mankowitz de la nouvelle de Nicolas Gogol, Le manteau(1842).

Ce galop d’essai est salué et obtiendra de nombreuses récompenses, lui permettant de réaliser Les Chemins de la haute ville,  un réquisitoire sévère contre le système de classe britannique, adapté d’un roman de John Braine paru en 1957, qui rencontre un immense succès public et critique et de nombreuses nominations (meilleur réalisateur  -meilleur film-meilleur acteur aux Oscars et nominé au Festival de Cannes) et récompenses, dont le Prix d’interprétation au Festival de Cannes(1959 ) et  l’oscar de la meilleure actrice(1960) pour Simone Signoret qui acquiert alors une réputation internationale, faisant d’elle la première française à obtenir ce prix.

Véritable succès populaire, le film marque un tournant dans le cinéma britannique.

Clayton poursuivit avec ce qui allait devenir un classique du cinéma fantastique : Les Innocents(The Innocents,1961), une histoire de fantômes tirée du roman de Henry James Le Tour d’écrou.

En 1964, Il réalise Le Mangeur de citrouilles(The Pumpkin Eater),  Chaque soir à neuf heures(Our Mother’s House, 1967), puis, sept ans plus tard, une grosse production américaine, l’adaptation éponyme du roman de Francis Scott Fitzgerald, Gatsby le magnifique(The Great Gatsby, 1974).

The Lonely Passion of Judith Hearne, son dernier long-métrage (1987), valut à Clayton des critiques élogieuses.

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